Moins s’asseoir pour bouger plus
Sédentarité et inactivité physique ?
Les comportements sédentaires impliquent généralement de longues périodes d’assise pendant les heures d’éveils. De nombreux adultes passent plus de la moitié de leurs heures d’éveil assis, ce schéma étant encore amplifié par la pandémie.
L’inactivité physique, définie comme un niveau d’activité insuffisant pour répondre aux directives actuelles en matière d’activité physique.
La sédentarité peut avoir des conséquences physiologiques distinctes de celles d’un manque d’activité physique.
Où en est-on?
- Le comportement sédentaire a été démontré par des résultats d’observation et d’expérimentation comme ayant un effet néfaste sur la santé cardiovasculaire.
- Les données d’observation montrent que la position assise occupe la majorité des heures d’éveil des adultes et qu’une position assise excessive contribue au risque cardiovasculaire, en particulier chez les personnes qui ne respectent pas les recommandations actuelles en matière d’activité physique.
- Une position assise prolongée et ininterrompue affecte de manière néfaste plusieurs processus biologiques liés au risque cardiovasculaire ; des niveaux élevés de position assise remplacent le temps total d’activité physique, annulant les avantages cardiovasculaires de l’activité des muscles squelettiques.
Les risques de la sédentarité et de l’inactivité :
Calculez votre risque…
L’inactivité physique et le comportement sédentaire sont tous deux associés à un risque accru d’incidence des maladies cardiovasculaires et de décès. Remplacer le comportement sédentaire par n’importe quelle intensité d’activité physique (c’est-à-dire le mouvement) aura des effets bénéfiques sur la santé, avec des avantages plus importants lorsque le comportement sédentaire est remplacé par une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse.
Par exemple, dans une étude portant sur plus de 3 000 hommes et femmes âgés, chaque augmentation de 30 minutes par jour d’activité physique d’intensité légère ou d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse était associée à une diminution de 11 % et de 36 % du risque de maladie cardiovasculaire ou décès toutes causes, respectivement. En revanche, chaque incrément d’une heure par jour de temps sédentaire augmentait le risque de ces résultats de 33 % .
Comment faire ? La méthode en escalier
Le fait de s’asseoir moins et de bouger davantage pourrait être abordé par une « approche en escalier ». Cette approche implique des étapes de transition modestes, en commençant par se concentrer sur la réduction du temps global d’assise et en augmentant initialement la position debout et les mouvements, puis en progressant vers l’augmentation de l’activité physique d’intensité légère.
Rien ne sert de se fixer des objectifs trop élevés, allez-y un pas après l’autre !
« Asseyez-vous moins et bougez plus pour la santé cardiovasculaire : nouvelles perspectives et opportunités »